Rue de misère
A Besançon, à Venise, à Paris ou même tout près de chez vous, ils tentent de survivre à la misère le long des trottoirs, sous un porche ou encore dans un tunnel de métro. Le visage attristé pour certains, crieur d'espoir pour d'autres, leur "vie de chien" défile comme les milliers de personnes qui chaque jour, se pressent et passent devant eux sans même un regard. Pourtant un geste d'attention, un sourire ou même juste un "bonjour" valent tout autant qu'une pièce de fond de portefeuille, tellement ils apportent reconnaissance. Mais être reconnaissant aujourd'hui tient presque du luxe. Certains n'ont bizzarement pas de scrupules de faire valser une gamelle de pièces jaune en passant , d'autres ne réagiraient même pas de voir une vieille femme à moitié couchée sur le bitume, tellement la pauvreté l'accable. Appuyer sur le déclencheur de son boîtier photo devant de telles situations n'est pas chose aisée. Certains me verront là, exploiter la misère des autres. Alors, je leur dirai que j'essaye plutôt de dénoncer leur égoïsme. Mais ce n'est pas de le dire ou de le montrer qui va changer les choses... Cela se saurait...
Nikon D 200, 100 mm, f/22, 1/50 ème, 800 ISO
200 mm, f/2,8, 1/160 ème, 320 ISO
105 mm, f/2,8, 1/125 ème, 400 ISO
150 mm, f/20, 1/40 ème, 1000 ISO
185 mm, f/5,6 1/100ème, 640 ISO